Le groupe « Gaudium et Spes 05 »

Qu’est-ce que le groupe « Gaudium et Spes 05 » ?

 Le groupe « Gaudium et Spes 05 » est un groupe d’étude de la doctrine sociale qui s’inscrit dans le cadre de la formation permanente du diocèse de Gap (Hautes-Alpes).

 Le principe de fonctionnement du groupe est basé sur une lecture partagée centrée sur une thématique précise. Le groupe se réunit mensuellement. Le groupe qui comprend actuellement entre 5 et 10 personnes est ouvert à tout nouveau membre intéressé.

 Chacun est chargé de lire une ou plusieurs encycliques ou texte de référence avant la rencontre.

 Lors de cette lecture, chacun répertorie les passages en rapport avec les questions du thème traité en évitant des sélections trop courtes : chaque sélection doit comprendre au moins 3 ou 4 phrases pour ne pas être coupée de son contexte.

 Lors de la rencontre, nous mettons en commun les citations relevées en vue de l’élaboration d’une synthèse sur le thème traité ainsi que la mise en ligne du résultat de notre travail.

 Le groupe produit ainsi des synthèses thématiques qui donnent un bon aperçu de l’enseignement du Magistère sur une question donnée. Ces synthèses ont pour but d’être utilisées soit à titre individuel, soit comme base de travail en groupe en paroisse ou dans les mouvements, associations, etc...

Quel est notre principe d’étude ?

 Nous avons choisi de faire connaître les textes des papes et du concile. Ainsi, nous avons opté pour le même principe de présentation de l’enseignement social catholique que celui proposé sur le site du conseil pontifical "Justice et Paix" (www.thesocialagenda.org).

 Vous trouverez donc pour chaque thème traité une série de citations pertinentes qui donnent un bon reflet de la position de l’Eglise sur le sujet.Des titres sont ajoutés pour rendre le tout plus lisible et attrayant. Mais là encore, il s’agit de refléter simplement le contenu des textes eux-mêmes sans les commenter.

 Les textes de références utilisés (encycliques, concile Vatican II, catéchisme de l’Eglise Catholique, divers document du Magistère, ...) sont le plus souvent suffisamment explicites par eux-mêmes. De plus les contenus sont déjà suffisamment denses pour qu’il ne soit pas utiles d’en faire des commentaires...

 "Parole aux papes, parole au Concile !" : tel pourrait se définir notre leitmotiv.

Comment participer au groupe ?

 Le groupe se réunit mensuellement, en soirée de 20H30 à 22H30, en semaine, généralement un vendredi soir.

 Pour participer au groupe, rien de plus simple : il suffit de contacter l’animateur responsable du groupe : HINAULT Xavier 04 92 51 26 05 (xhinault@yahoo.fr)

- Un texte à lire vous sera attribué pour la prochaine rencontre, en vous précisant le thème de lecture et les questions pour lesquelles il faut rechercher des citations. Vous pouvez également participer librement, sans avoir fait de lecture préalable.

Présentation de l’Enseignement Social Catholique

(ou Doctrine Sociale Catholique)

PLAN

 Qu’est-ce que la Doctrine Sociale Catholique ?

 Quels sont les textes de référence de l’enseignement social catholique ?

 Par où commencer ?

 Est-ce important de connaître la Doctrine Sociale Catholique ?

 Est-ce important de mettre en pratique cet enseignement ?

 Comment s’approprier cet enseignement ?

 La Doctrine sociale n’est-elle pas une affaire de « spécialistes » ?

 L’enseignement social catholique : pour quoi faire ? *

 Passer à l’action : une étape incontournable ! *

 Quelles sont les thématiques abordées par la doctrine sociale de l’Eglise ?*

Qu’est-ce que la Doctrine Sociale Catholique

- Les papes de Léon XIII (fin XIXe) à Jean-Paul II, ainsi que le Concile Vatican II, ont donné une succession d’enseignements en matière socio-économique, concernant aussi bien les problèmes nationaux qu’internationaux. L’ensemble de ces enseignements constitue un véritable « corpus doctrinal » que l’on appelle la « Doctrine sociale catholique » ou « enseignement social catholique » (Social Catholic Teaching).

 « La doctrine sociale est un enseignement qui est en fait une « d’application de la Parole de Dieu à la vie des hommes et de la société comme aussi aux réalités terrestres qui s’y rattachent, en offrant des « principes de réflexion », des « critères de jugement » et des « directives d’action ». » (SRS, JP II, 1987, 8)

 La doctrine sociale de l’Eglise relève de la théologie morale :

« La doctrine sociale de l’Eglise n’est pas une « troisième voie » entre le capitalisme libéral et le collectivisme marxiste, ni une autre possibilité parmi les solutions moins radicalement marquées : elle constitue une catégorie en soi. Elle n’est pas non plus une idéologie, mais la formulation précise des résultats d’une réflexion attentive sur les réalités complexes de l’existence de l’homme dans la société et dans le contexte international, à la lumière de la foi et de la tradition ecclésiale. Son but principal èst d’interpréter ces réalités, en examinant leur conformité ou leurs divergences avec les orientations de l’enseignement de l’Evangile sur l’homme et sur sa vocation à la fois terrestre et transcendante ; elle a donc pour but d’orienter le comportement chrétien. C’est pourquoi elle n’entre pas dans le domaine de l’idéologie mais dans celui de la théologie et particulièrement de la théologie morale. » (SRS, JP II, 1987, 41)

Quels sont les textes de référence de l’enseignement social catholique ?

 Les principaux textes constitutifs de la DSE sont :

 Encyclique Evangelium Vitae (Jean Paul II) - 1995 (EV)

 Encyclique Centessimus Annus (Jean Paul II) - 1991 (CA)

 Encyclique Sollicitudo Rei Socialis (Jean Paul II) - 1987 (SRS)

 Encyclique Laborem Exercens (Jean Paul II) - 1981 (LE)

 Lettre apostolique Octogesima Adveniens (Paul VI)- 1971 (OA)

 Encyclique Populorum Progressio (Paul VI) - 1967 (PP)

 Constitution Pastorale Gaudium et Spes (Concile Vatican II - 1965) (GS)

 Encyclique Pacem in Terris (Jean XXIII) - 1963 (PT)

 Encyclique Mater et Magistra (Jean XXIII) - 1961(MM)

 Encyclique Quadragesimo Anno (Pie XI) - 1931 (QA)

 Encyclique Rerum Novarum (Léon XIII) - 1891 (RN)

 Cette liste n’est pas exhaustive, de nombreux autres textes abordant tel ou tel aspect de l’enseignement social de l’Eglise. La liste proposée ici est néanmoins une référence sûre pour approcher le contenu de l’enseignement social de l’Eglise.

 L’ensemble de ces textes sont disponibles gratuitement sur le site internet du Vatican ou sur ce site. Ces textes sont adressés à tous les fidèles. Il ne s’agit donc pas de textes réservés à des “spécialistes“. Leur lecture est assez facile, la plupart des encycliques faisant environ 30 pages. Les lire est la meilleure façon de prendre connaissance de la position officielle de l’Eglise sur les “questions sociales“. Pour une première lecture nous conseillons les encycliques “populorum progressio“ de Paul VI et “sollicitudo Rei socialis“ de Jean-Paul II.

Par où commencer ?

 Si vous lisez cet article, c’est que vous êtes déjà sur la bonne voie : vous avez envie d’en savoir plus et vous êtes prêt à vous y mettre... C’est çà l’essentiel. Je me propose ici de vous faire quelques suggestions pour que votre désir naissant ne soit pas découragé devant les multiples possibilités qui s’offrent à vous... Il apparaît essentiel que vous appropriez personnellement le contenu de l’enseignement social de l’Eglise par la lecture des textes.

 Une première étape, toute simple, est peut-être de "flaner" sur ce site dans la rubrique des SYNTHESES. Chaque synthèse donne un bon aperçu de ce que dit l’Eglise concernant le thème que traité : les textes sélectionnés vous donne une idée de ce que disent les papes sur tel ou tel sujet. Dans une première approche, je vous conseille d’aller vers les sujets qui vous attirent "naturellement" : l’intérêt n’en sera que plus grand... N’hésitez pas également à vous rendre sur le site du conseil pontifical "Justice et Paix" (www.thesocialagenda.org).

 Dans un second temps, après cette première prise de contact, je vous conseille vivement de lire les encycliques des papes elles-mêmes. Rassurez-vous, les textes "clés" de la doctrine sociale sont au nombre d’une petite dizaine (voir ci-dessus), chacun faisant une bonne trentaine de pages au plus : rien de d’insurmontable ! Dans ces textes, les papes s’adressent à tous dans un langage à la portée du plus grand nombre. On y découvre également l’amitié et la reconnaissance que chaque pape a pour ses prédécesseurs...

 Le choix de votre première lecture sera probablement déterminant pour la suite que vous donnerez à votre intérêt pour la doctrine sociale catholique...Dans une première approche je vous conseille la lecture de l’encyclique "Populorum Progressio" (Le Progrès des peuples) de Paul VI - 1967. Cette encyclique traite du développement des pays du Tiers-Monde et nous interpelle très clairement et très directement. Le style est simple, sobre, l’encyclique est facile à lire. Je vous conseille également de lire prioritairement l’encyclique "Sollicitudo Rei Socialis" (Intérêt pour la question sociale) de Jean-Paul II - 1987. Cette encyclique "anniversaire" de celle de Paul VI montre le style différent de Jean-Paul II qui apparaît comme un "monstre" intellectuel et théologique. L’analyse est précise, percutante, concise... et ne peut qu’interpeller l’esprit filial désireux d’entendre le Christ qui parle à notre époque...

 Une fois que vous aurez "survécu" à la lecture de ces 2 encycliques, vous êtes en mesure de les lire toutes. A noter que les plus anciennes (mais non moins intéressantes !) sont écrite dans un style qui nous est moins "immédiat"... mais cela a aussi son charme : certaines "flèches" papales touchent leur cible en plein centre...

Bonne lecture !

Est-ce important de connaître la Doctrine Sociale Catholique ?

 Plutôt que de faire de long discours, écoutons les papes eux-mêmes nous donner leur avis :

« Nous réaffirmons avant tout que la doctrine sociale chrétienne est partie intégrante de la conception chrétienne de la vie. »

Jean XXIII, Encyclique Mater et Magistra, IV, 1961

« C’est un fait bien connu : dans des pays imprégnés depuis longtemps de la tradition chrétienne, le progrès des sciences et des techniques est actuellement très florissant, et les moyens aptes à réaliser ce qu’on désire ne manquent pas ; mais souvent, l’esprit et le ferment chrétiens y tiennent peu de place. On s’interroge à bon droit sur les raisons de ce déficit. En effet, l’élaboration de ce système a été et reste largement redevable à des hommes qui, faisant profession de christianisme, règlent au moins partiellement leur vie sur les préceptes de l’Évangile. Le dommage tient au fait que leur action au plan temporel n’est pas en harmonie avec leur foi. Il est donc nécessaire qu’ils rétablissent leur unité intérieure de pensée et de dispositions, de manière que toute leur activité soit pénétrée par la lumière de la foi et le dynamisme de l’amour. »

Pacem In Terris, Jean XXIII, 1963, 151-152

« Mais l’évangélisation ne serait pas complète si elle ne tenait pas compte des rapports concrets et permanents qui existent entre l’evangile et la vie, personnelle et sociale, de l’homme. C’est pourquoi l’évangélisation comporte un message explicite, adapté aux diverses situations, constamment actualisé, sur les droits et les devoirs de toute personne humaine, sur la vie familiale sans laquelle l’épanouissement personnel n’est guère possible,[60] sur la vie en commun dans la société, sur la vie internationale, la paix, la justice, le développement ; un message particulièrement vigoureux de nos jours sur la libération. »

Paul VI, Evangelii Nuntiandi, n° 29, Paul VI, 1975

« Il est impossible d’accepter que l’œuvre d’évangélisation puisse ou doive négliger les questions extrêmement graves, tellement agitées aujourd’hui, concernant la justice, la libération, le développement et la paix dans le monde. Si cela arrivait, ce serait ignorer la doctrine de l’Evangile sur l’amour envers le prochain qui souffre ou est dans le besoin. »

Paul VI, Evangelii Nuntiandi, n° 31, Paul VI, 1975.

« La doctrine sociale de l’Église, qui propose un ensemble de principes de réflexion, de critères pour le jugement et de directives pour l’action, s’adresse tout d’abord aux membres de l’Église. Il est essentiel que les fidèles engagés dans la promotion humaine aient une solide compréhension de ce précieux corpus d’enseignement et le considèrent comme partie intégrante de leur mission évangélisatrice.... Les responsables chrétiens dans l’Église et dans la société, spécialement les laïcs hommes et femmes ayant une responsabilité dans la vie publique, ont besoin d’être bien formés à cet enseignement, de sorte qu’ils puissent inspirer et animer la société civile et ses structures avec le levain de l’Évangile. »

Jean-Paul II, Ecclesia in Asia, n.32.

« Il est tout à fait indispensable, en particulier, que les fidèles laïcs, surtout ceux qui sont engagés de diverses façons sur le terrain social ou politique, aient une connaissance plus précise de la doctrine sociale de l’Église, comme les Pères synodaux l’ont demandé à plusieurs reprises dans leurs interventions. »

Jean-Paul II, Christi Fideles Laïci, n. 60

« La "nouvelle évangélisation", dont le monde moderne a un urgent besoin et sur laquelle j’ai insisté de nombreuses fois, doit compter parmi ses éléments essentiels l’annonce de la doctrine sociale de l’Église, apte, aujourd’hui comme sous Léon XIII, à indiquer le bon chemin pour répondre aux grands défis du temps présent, dans un contexte de discrédit croissant des idéologies. Comme à cette époque, il faut répéter qu’il n’existe pas de véritable solution de la "question sociale" hors de l’Évangile et que, d’autre part, les "choses nouvelles" peuvent trouver en lui leur espace de vérité et la qualification morale qui convient. »

Jean-Paul II, Centessimus Annus, n. 5, 1991

« L’Eglise présente, comme orientation intellectuelle indispensable, sa doctrine sociale. »

Jean-Paul II, Centessimus Annus, n. 43, 1991

Est-ce important de mettre en pratique cet enseignement ?

· Là encore, l’enseignement des papes est particulièrement clair :

« Que Nos fils veuillent bien noter que lorsque dans l’exercice des activités temporelles ils ne suivent pas les principes et les directives de la doctrine sociale chrétienne, non seulement ils manquent à un devoir et lèsent souvent les droits de leurs propres frères, mais ils peuvent même arriver à jeter le discrédit sur la doctrine elle-même, comme si sans doute elle était noble en soi, mais dépourvue de toute vigueur efficace d’orientation. »

Jean XXIII, Encyclique Mater et Magistra, IV, 1961

« « Celui qui voudrait renoncer à la tâche, difficile mais exaltante, d’améliorer le sort de tout l’homme et de tous les hommes, sous prétexte du poids trop lourd de la lutte et de l’effort incessant pour se dépasser, ou même parce qu’on a expérimenté l’échec et le retour au point de départ, celui-là ne répondrait pas à la volonté de Dieu créateur. (...)Il nous revient, à nous qui recevons les dons de Dieu pour les faire fructifier, de « semer » et de « moissonner ». Si nous ne le faisons pas, on nous enlèvera même ce que nous avons. L’approfondissement de ces paroles sévères pourra nous pousser à nous consacrer avec plus de détermination au devoir, urgent pour tous aujourd’hui, de collaborer au développement intégral des autres : « Développement de tout l’homme et de tous les hommes » » »

SRS, JP II, 1987, 30

« Nous attirons donc l’attention sur la nécessité qu’il y a pour Nos fils à ne pas être seulement instruits de la doctrine sociale, mais d’être éduqués d’une manière sociale. (...) C’est pourquoi il ne suffit pas de faire prendre conscience du devoir d’agir chrétiennement en matière économique et sociale, mais l’éducation doit viser également à enseigner la méthode qui rend apte à accomplir ce devoir. L’éducation à l’action chrétienne, même en matière économique et sociale, sera rarement efficace, si les sujets eux-mêmes ne prennent pas une part active à leur propre éducation et si l’éducation ne se réalise dans l’action. On a raison de dire que l’on n’acquiert pas l’aptitude au bon exercice de la liberté, si ce n’est par le bon usage de la liberté. D’une manière analogue l’éducation à l’action chrétienne en matière économique et sociale ne s’acquiert que par l’action chrétienne concrète en ce domaine. »

Mater et Magistra, IV, Jean XXIII, 1961

Comment s’approprier cet enseignement ?

 Découvrir les textes eux-mêmes : une encyclique, c’est une trentaine de pages... généralement facile à lire avec un minimum de motivation. Il n’y a aucune raison valable de considérer ces textes comme « réservés » à des spécialistes, d’autant que les papes eux-mêmes les adresse à tous les fidèles et à tous les hommes de bonne volonté. Les textes sont disponibles gratuitement sur le site du vatican notamment. Le groupe « Gaudium et Spes 05 » peut fournir gratuitement un CD ROM avec l’ensemble des textes sur simple demande.

 Autrement dit, sous forme de « boutade » : « Si vous avez quelques neurones encore en état de marche, vous pouvez lire une encyclique. »

 S’autoformer avec d’autres : Groupe « Gaudium et Spes 05 » dans le diocèse des Hautes Alpes. Ce groupe étudie via une lecture partagée, le contenu de l’enseignement social de l’Eglise sur un thème donné. Par exemple : l’argent, la solidarité, le progrès, les armes, etc...

 Découvrir les synthèses réalisées par le groupe « Gaudium et Spes 05 » : soit au format papier, soit sur ce site au format PDF.

 Le site du Conseil Pontifical Justice et Paix (www.thesociaagenda.org) donne également un aperçu exhaustif de l’ensemble des thèmes traités par l’enseignement social de l’Eglise catholique.

 Le catéchisme de l’Eglise Catholique (Partie 3) traite de la solidarité humaine, de la nécessité de son application au niveau socio-économique notamment.

 Pour toute information complémentaire, prendre contact auprès de la formation permanente des laïcs de Gap qui fournira toutes les informations pratiques utiles.
Ou bien contacterl’animateur responsable du groupe : HINAULT Xavier 04 92 51 26 05 (xhinault@yahoo.fr)

La Doctrine Sociale Catholique n’est-elle pas une affaire de spécialistes ?

 Soyons clair : absolument pas ! Le pape s’adresse le plus souvent à tous les fidèles et à tous les hommes de bonne volonté (entête des encycliques)

 L’effort intellectuel demandé est semblable à l’effort de jugement qui est demandé à chaque citoyen concernant les grandes questions qui agitent le monde. Cet effort est indispensable pour ne pas être un "sous-citoyen"... Le pape fait appel à l’intelligence de chacun, mais aussi au coeur, ce qui en soi est une marque de profond respect sur la valeur de chacun.

 Toute personne, du fait de son insertion dans un tissu social, économique, professionnel, mais également au sein de la communauté internationale, est concernée quasi quotidiennement par l’un ou l’autre aspect de l’enseignement social catholique.

 Il ne s’agit pas d’être capable de répondre avec précision sur tous les points abordés par l’ESC, mais il faut viser à avoir une bonne vue d’ensemble du contenu de l’ESC sur les thématiques fondamentales.

 Enfin, les encycliques sont des textes assez courts, d’une trentaine de page A4 le plus souvent. Il ne s’agit donc pas d’un effort insurmontable... Ce site est là pour vous mâcher le travail et vous donner envie d’en savoir plus...

L’enseignement social catholique : pour quoi faire ?

L’enseignement Social catholique n’est pas là simplement pour faire "joli"...

Tout d’abord cet enseignement doit être connu par les fidèles car sinon cf Jean XXIII ( ceux qui ne connaissent pas lèsent les droits de leurs frères...) Cf JP II : orientation intellectuelle indispensable.. Il s’agit en quelque sorte d’une actualisation du message de l’Evangile aux enjeux du monde contemporain.

Mais cette connaissance, certes nécessaire, n’est pas suffisante ! Elle doit ensuite être appliquée, mise en oeuvre par les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté. L’enseignement social catholique est à la vie chrétienne en ce monde ce qu’est le code de la route au permis de conduire...

L’application demande une triple démarche : VOIR - JUGER - AGIR cf Jean XXIII

Des divergences peuvent appraître entre catho de bonne foi... cf Jean XXIII...

Passer à l’action : une étape incontournable !

L’enseignement Social de l’EGlise ne saurait en aucun cas se comprendre comme un simple corps de doctrine théorique voué à rester lettre morte !

Plusieurs passages d’encycliques sont particulièrement clair sur ce point :

cf Jean XXIII

cf Jean Paul II

Il est également très clair qu’une telle mise en oeuvre des principes et orientations exprimés dans la doctrine sociale catholique ne sauraient trouver leur pleine portée sans puiser parallèlement à la source des sacrements, de l’eucharistie, de la Parole de Dieu et de la prière :

cf JP II

Cette mise en oeuvre enfin, ne saurait s’envisager de façon isolée et individuelle, même si l’implication personnelle de chacun reste primordiale :

cf JP II

Dans cette rubrique, en suivant le même plan que pour les thématiques, nous suggèrerons des pistes d’action concrètes dont chacun pourra s’inspirer pour ses propres choix.

A part, nous proposerons une rubrique "Vivre d’Eglise" qui donnera quelques pistes pour vivre sa vie de foi qui répétons-le ne peut se dissocier de l’enseignement social catholique pour prendre sa pleine ampleur.

C’est pourquoi sur ce site vous trouverez également une partie « Dossier pratiques » qui sans avoir la même valeur doctrinale que les synthèses, aura pour but de suggérer et de stimuler une réflexion quant à la mise en œuvre concrète de l’enseignement social dans notre vie quotidienne individuelle ou familiale.

Quelles sont les thématiques abordées par la doctrine sociale catholique ?

Nous avons repris ici le plan des thématiques tel qu’il est proposé par le site du conseil pontifical "Justice et paix" sur le site [www.thesocialagenda.org->http://www.thesocialagenda.org.

Ces thématiques sont au nombre de 10 :

 1 Nature de la Doctrine Sociale de l’Eglise
 2 La Personne humaine, sa dignité, ses droits
 3 La Famille, la vie humaine
 4 La vie de la société
 5 Le rôle de l’état
 6 L’Economie, au service de l’homme
 7 Travail et Salaires
 8 Pauvreté, solidarité et charité
 9 L’environnement, la technologie
 10 La Communauté Internationale

Notre site se veut complémentaire du site du conseil pontifical "Justice et Paix", car il ne serait pas très utile d’en réaliser un doublon identique.

Aussi, nous avons pris le parti de la liberté en ce qui concerne le plan que nous suivrons pour chacune des thématiques, afin de le rendre plus parlant.