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Editions Pierre Téqui

THEOLOGIE MORALE FONDAMENTALE

PERRENX Jean-Pascal (Abbé)

vendredi 28 novembre 2008

Pour tout laïc en responsabilité ecclesiale ou dans la vie tout court, un indispensable désormais pour une bonne formation !
Cet ouvrage est remarquable, très pédagogique il permet d’entrer en théologie progressivement et de re-acquérir les trésors de la réflexion morale de l’Eglise.
Félicitations et merci de tout coeur à son auteur, ainsi qu’à l’éditeur qui a osé prendre le risque de le publier, faisant fi des ratios économiques de rentabilité attendue !

Librairie Téqui

« Maître que dois-je faire de bon, de bien pour obtenir la vie éternelle ? »
Tirée de l’Évangile cette question posée à Jésus résume bien la recherche profonde de l’homme pour retourner à Dieu : Quel chemin de vie emprunter ? Si trop longtemps les diverses morales se sont structurées uniquement autour de la loi ou développées séparément de la vie spirituelle, la perspective visée ici est l’accomplissement de la personne humaine par sa configuration en Jésus-Christ. C’est le rôle de la théologie morale qui, à la lumière de la raison et de la Révélation, a pour objet les actes humains « pour les ordonner à la vision aimante de Dieu ».
Fruit des cours donnés à Rome, en séminaire et au monastère, ce manuel en plusieurs tomes, accompagné de nombreuses notes, propose une vision organique du savoir, fidèle au magistère et avec saint Thomas pour maître. L’auteur, médecin de formation et moraliste, présente donc ici la pensée la plus classique tout en l’enrichissant de l’apport de l’Écriture sainte, de l’histoire de la pensée théologique avec les Pères et les grands Docteurs (saint Alphonse notamment), du travail des Académies Pontificales romaines et de l’oeuvre immense de Jean-Paul II. Un véritable outil de référence qui allie « la clarté d’un manuel à la précision d’un traité et au caractère exhaustif d’une somme. » (Mgr Centène)
Le premier tome étudie la théologie morale (sa notion, sa place, ses méthodes, ses sources, sa spécificité) et la Béatitude. Les suivants envisagent les actes humains, la conscience, les vertus et les dons du Saint-Esprit, les péchés, la loi et la grâce.

L’auteur

L’abbé Jean-Pascal Perrenx est prêtre du diocèse d’Aire et Dax et oblat séculier de l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Docteur en médecine, spécialiste en radiologie et praticien-hospitalier (1987), il a exercé cinq ans dans les hôpitaux (1983-1988). Formé au Séminaire pontifical français, il a étudié dix ans à l’Université pontificale Grégorienne de Rome, obtenant une Licence canonique de théologie morale avec un travail sur l’animation de l’embryon (1994) et un Doctorat en théologie (1998). Sa seconde thèse est un commentaire de l’Encyclique Evangelium vitae du Saint-Père Jean-Paul II ; elle a été publiée par les éditions Beauchesne (Paris 1999) avec une préface du cardinal Cottier OP, Théologien émérite de la Maison Pontificale, et a reçu les félicitations écrites de plusieurs cardinaux, dont celles du cardinal Joseph Ratzinger, aujourd’hui le Saint-Père Benoît XVI. Après un ministère d’aumônier de lycées (1994-1995), l’auteur a travaillé quatre ans au service du Saint-Siège (1995-1999). Il a participé à l’assemblée plénière de l’Académie pontificale des Sciences de 1996. Il a été professeur de théologie morale fondamentale à l’Institut pontifical Regina mundi de Rome ( 1998-1999). Actuellement, il enseigne la théologie morale dans des séminaires et monastères, en France et à l’étranger.

Librairie Téqui - tome 1 labéatitude

Librairie Téqui - tome 2 Les actes humains

Après avoir dans le tome 1 développé la Béatitude, à savoir, ce qui meut l’homme dans son agir, ce tome 2 est consacré aux actes humains.
Les actes humains sont d’abord volontaires : Qu’est-ce qu’un acte libre ? La violence, la crainte, l’ignorance, la convoitise et les blessures causent-elles de l’involontaire ? Comment s’unissent réflexion, décision et exécution pour produire un acte ?
Les actes humains sont aussi affectés d’une seconde qualité : ils sont bons ou mauvais. Pourquoi et comment un acte est-il bon ou mauvais ? Pour en juger, il faut envisager les sources de la moralité, l’acte et ses effets. Se posent ici les questions de l’acte mauvais en lui-même (quelles que soient les circonstances), de la coopération, du moindre mal, de la " nouvelle morale ".
Effectués en état de grâce, les actes bons ont une troisième qualité : ils sont surnaturels et méritoires de la vie éternelle. À côté des actes propres à l’homme, d’autres lui sont communs avec les animaux (les passions) : l’enjeu est de situer la place du corps dans la construction de la personne.

Librairie Téqui - tome 3

La béatitude éternelle est la fin de l’homme : il a été créé pour elle (tome 1). Il progresse vers elle par ses actes bons et méritoires, s’en éloigne par ses actes mauvais (tome 2). Le chapitre 3 est le complément logique et indispensable des précédents : il ne peut en être isolé. Comment l’homme juge-t-il ses actes comme à faire ou à omettre ? Comment les discerne-t-il comme bons ou mauvais ? Méritoires ou non ? C’est le traité de la conscience, « sanctuaire où l’homme est seul avec Dieu et où Sa voix se fait entendre » (Vatican II, GS 16), lieu intime de la personne qui discerne le bien et le mal, en une exigence radicale d’ouverture et de disponibilité à la vérité : « La liberté existe seulement dans la vérité » (Jean-Paul II). « Porte qui ouvre à toute la théologie morale » (saint Alphonse), la conscience juge la personne.
Ce volume étudie la notion de conscience (avec son histoire et son origine chrétienne), son fonctionnement (le jugement actuel de conscience et la syndérèse), ses propriétés (Faut-il toujours suivre sa conscience ? Existe-t-il une conscience chrétienne ?), sa possibilité d’erreur (La conscience erronée oblige-t-elle ? L’homme qui suit sa conscience erronée et va contre la volonté de Dieu agit-il bien ? Avec mérite ?), de doute (la morale thomiste de la vérité face aux morales de la conscience, la controverse du probabilisme et la position de saint Alphonse), de maladie (la conscience relâchée et les scrupules), son éveil et sa formation.

Librairie Téqui - tome 4
Les habitus, les vertus et les dons du Saint-Esprit

L’homme ne naît pas achevé. Ses actes le stabilisent ou le durcissent en une orientation : peu à peu, ils le " qualifient " comme personne. En effet, les facultés humaines sont susceptibles d’acquérir des qualités qui modifient et déterminent leur activité . Ce sont les habitus, ces capacités d’agir, soit en bien, les vertus (tome 4) ; soit en mal pour les habitus mauvais, les vices, (tome 5).

Le traité des habitus fait entrer dans le mécanisme de la vie spirituelle. Sont-ils innés, acquis par l’homme ou donnés par Dieu ? Comment croissent-ils ou diminuent-ils, approchant ainsi ou éloignant la personne de la perfection requise par sa nature ? Nous étudierons la nature de la vertu, les différentes formes de vertus (intellectuelles, morales et théologales), leurs causes et leurs propriétés (juste milieu, connexion, égalité, durée).

Le saint est plus que le vertueux : la vie dirigée par le Saint-Esprit est meilleure que la vie seulement vertueuse. Comment connaissons-nous les dons du saint-esprit ? En quoi diffèrent-ils des vertus et sont-ils nécessaires ? Quels sont leur nombre et leurs propriétés ? Enfin, nous envisagerons les plus belles manifestations de la vie spirituelle que produisent les vertus et les dons : les béatitudes, puis les fruits du saint-esprit.

Librairie Téqui - tome 5

Résumé
Les actes qualifient la personne par les habitus, facilités d’agir, soit en bien soit en mal. Les vices sont les habitus mauvais qui, par les péchés (actes mauvais), rendent difficile l’accès à la béatitude éternelle.
” Rétablir un juste sens du péché, c’est la première façon d’affronter la grave crise spirituelle qui pèse sur l’homme de notre temps. ” (Jean-Paul II) Qu’est-ce que le péché ? Comment s’oppose-t-il à Dieu qui est immuable ? Ne détruit-il pas aussi l’homme en un suicide spirituel ? Pour avouer ses fautes (confession) et prendre de fructueuses résolutions, il faut distinguer les formes de péchés, déterminer leur siège (est-il seulement la volonté, ou aussi la raison, la sensualité ?), reconnaître leurs causes intérieures (ignorance, faiblesse, malice) et extérieures (Dieu, le démon, l’homme). Le péché entraîne-t-il au péché ? Le péché diminue l’inclination naturelle à la vertu ; il tache l’âme ; fait contracter une dette de peine ; blesse tous les hommes (la solidarité dans le péché est le revers de la Communion des saints) et a des conséquences sociales (le ” péché social ” et les ” structures de péché ”, notions renouvelées par Jean-Paul II). Parmi les effets du péché, maladie de la personne, capitale est la distinction entre le péché mortel (qui détourne de la fin ultime de Dieu et tue l’âme) et le péché véniel (désordre quant aux moyens, il la blesse). Il faut prouver l’existence du péché mortel, préciser ses conditions, souligner la malice de tout péché véniel. Enfin, la conversion est la réponse de l’homme pécheur à l’appel de la Miséricorde divine.
Jean-Pascal Perrenx : prêtre du diocèse d’Aire et Dax et l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Formé au Séminaire pontifical français, il a étudié dix ans à l’Université pontificale grégorienne de Rome, obtenant une Licence canonique de théologie morale et un Doctorat en théologie. Actuellement, il enseigne la théologie morale dans des séminaires et monastères, en France et à l’étranger.
Un véritable outil de référence qui allie ” la clarté d’un manuel à la précision d’un traité et au caractère exhaustif d’une somme. ” (Mgr Centène)

Plusieurs tomes : Le premier tome étudie la théologie morale (sa notion, sa place, ses méthodes, ses sources, sa spécificité) et la Béatitude. Les actes humains (T2), la conscience (T3), les habitus, les vertus et les dons du Saint-Esprit (T4), les péchés (T5), Principes de l’acte humain - conclusion (T6).