ICHTUS

Parfaitement fidèle au Pape et à l’Eglise, ICHTUS a pour seule référence doctrinale, l’enseignement social de l’Eglise. Or cet enseignement est accessible à tous les hommes de bonne volonté qui veulent bien admettre l’existence et le bien-fondé de la loi naturelle.

"Le devoir immédiat d’agir pour un ordre juste dans la société est le propre des fidèles laïcs" mais "en tant que citoyens de l’Etat, ils sont appelés à participer personnellement à la vie publique. Ils ne peuvent donc renoncer à l’action multiforme, économique, sociale, législative, administrative, culturelle, qui a pour but de promouvoir, organiquement et par les institutions, le bien commun", affirme Benoît XVI dans sa première encyclique, Deus Caritas est.

C’est la raison pour laquelle ICHTUS ne s’adresse pas uniquement aux catholiques, mais à tous nos concitoyens soucieux du bien commun et respectueux des valeurs fondamentales dont dépend l’avenir du pays et de la Civilisation.

Une oeuvre auxiliaire
ICHTUS n’est pas un mouvement mais un service. Il ne travaille pas pour lui-même, mais pour tous ceux, hommes ou organismes qui, en France, agissent dans le sens d’un renouveau chrétien de la vie sociale et politique.

En d’autres termes, ICHTUS n’a pas d’adhérents et n’impose aucun mot d’ordre à qui que ce soit : sa seule raison d’être est d’aider les personnes qui de par leurs responsabilités ou leurs initiatives, constituent, d’un bout à l’autre du pays, une "amitié au service du Vrai"...

C’est parce qu’il entend servir tous ceux qui, quelles que soient leurs engagements et leur sensibilité politique ou religieuse, ont un rôle à jouer en vue d’une renaissance chrétienne de la France, qu’ICHTUS s’interdit toute prise de position partisane et toute option politique particulière.

Principes et méthodes d’action
C’est dans les méthodes d’action qu’il propose que réside la véritable spécificité d’ICHTUS.

Cette méthodologie chrétienne de l’action repose sur quelques règles de bon sens :

l’importance de "l’action capillaire", de personne à personne, qui consiste à "commencer par les proches pour atteindre ceux qui sont les plus éloignés" (Jean-Paul II)

l’opportunité d’agir, en premier lieu, dans son milieu naturel (famille, profession, commune, associations, etc.), en fonction de ses relations, de son expérience et de ses compétences propres

la fécondité des "cellules" au sein desquelles plusieurs personnes qui souhaitent passer à l’action, se réunissent pour étudier ensemble ce qu’il importe de savoir et de faire

l’efficacité du travail en réseaux, qui permet à un certain nombre d’individus, de mettre en commun les informations et les compétences dont ils disposent pour atteindre leur objectif commun, sans pour autant renoncer à leur liberté d’action

la nécessité d’agir au sein des institutions ainsi qu’auprès des "élites" ou des responsables de la vie sociale et politique

enfin, le sens de la complémentarité des initiatives et des forces, qui seul permet de concilier respect de la diversité et unité d’action.

L’indispensable action culturelle
Aucune action politique ou civique ne saurait ignorer dans quel contexte général des mœurs et des mentalités elle s’exerce. D’où la nécessité de modifier le climat culturel dans lequel nous vivons et de « former des militants culturels capables d’éveiller, de raviver en tout lieu les éléments d’une troupe bien persuadée qu’un pouvoir politique ne saurait tenir contre une action culturelle bien conçue » (Jean Ousset).